top of page

Mini-entreprise :
Encadrez-là, c'est la dernière !

Au collège Jean Zay, il y a une mini-entreprise gérée par les élèves. Cette année, ils ont choisi de fabriquer des cadres et comme l’option DP3 va disparaître, ce sera la dernière mini-entreprise du collège...

 

DP3

L'équipe au grand complet

Raïma

Raïma, directrice

DP3 peinture

Le service technique

Morgane

Morgane Thévenin

DP3 peinture bis

Peinture des cadres

Guillemard

Marie-Laure Guillemard

cadre photo 1

Quelques réalisations...

Allaire

Joël Allaire

Pour avoir des cadres originaux

et personnalisés,

courez voir un élève de la DP3 !!!

 

Interview de

Raïma Ahamada, directrice de la mini-entreprise:

Pourquoi as-tu voulu être directrice  ?

Je voulais essayer le service technique mais ça ne m’a pas plu. Et je voulais voir ce que ça fait de diriger une mini-entreprise.

 

Comment as-tu été choisie ?

J’ai fait une lettre de motivation. Ensuite, je suis passée devant les professeurs pour expliquer pourquoi je voulais être directrice.

 

Combien d’heures y consacres-tu par semaine ?

Je fais trois heures par semaine, le lundi de 13h à 14h et le jeudi de 8h à 10h.

 

Quel est votre projet pour cette année ?

Notre projet est de fabriquer des cadres photos qui sont en bois brut. On les fabrique en au moins 3 heures et ils sont vendus 5 €.

 

 

Alizée SOARES, Adel LEZZOUM et Réda LAKRICHI

Interview des adultes encadrants :

Morgane Thevenin,

Marie-Laure Guillemard

et Francis Naturel

 

Depuis combien de temps vous occupez-vous de la mini-entreprise ?

Marie-Laure Guillemard : Depuis 7 ans.

Francis Naturel : C’est la première année car je viens d’arriver.

Morgane Thevenin : C’est ma deuxième année.

Joël Allaire : Depuis 20 ans.

 

Quels sont les différents rôles qu’ont les élèves ?

M-L. G. : Ils choisissent leur rôle en faisant des lettres de motivation. Le PDG dirige l’entreprise, le service commercial s’occupe des ventes, le service financier gère l’argent et le service technique se charge de la fabrication.

J. A. : Ils ont les mêmes rôles que dans une vraie entreprise.

 

Comment se passent les heures de DP3 ?

F. N. : Il y a une heure le lundi avec Mme Guillemard et deux heures le jeudi avec moi. On travaille avec Morgane qui vient sur les trois heures et Joël Allaire (représentant de l’association « Entreprendre pour apprendre »). Le planning s’organise entre la fabrication et parfois des papiers administratrifs� ou divers documents à mettre en place. Actuellement ils sont dans une phase où ils peignent les cadres.

M. T. : Cela se passe bien dans l’ensemble. C’est une autre manière de voir les élèves et de les voir travailler, parce qu’ils sont plus libres. Ils sont plus autonomes et on est moins sur eux.

J. A. : Ce n’est pas simple...

 

Est-ce que ce sont les élèves qui choisissent les projets ? Si oui, comment ?

M-L. G. : Au début, les élèves donnent toutes leurs idées, puis on vérifie qu’elles sont réalisables avec le matériel qu’on a au collège.  Par exemple, ici, on n’a pas de cuisine donc on ne pourrait pas faire de gâteaux. Enfin, pour choisir entre les trois idées sélectionnées, on réalise des prototypes et on fait un sondage pour savoir ce qui se vendra le mieux, ce qui est le plus attendu par les clients.

F. N. : Cette année, les trois idées retenues étaient une boîte à bijoux, une boîte à outils et le cadre photo. D’après le sondage, c’est le cadre photo qui était le plus attendu.

 

Que pensez-vous du fait que la DP3 va être supprimée ?

M-L. G. : C’est fort dommage parce que c’est une option qui fonctionne bien, choisie par les élèves. Cela permet aux élèves de travailler d’une façon différente : ils ne sont pas en classe en train de noter mais actifs et acteurs de leur projet. Mais malheureusement, on ne peut pas y faire grand-chose…

F. N. : Dans certains collèges, ça va pouvoir fonctionner d’une autre manière. Tout dépend aussi de l’implication des différentes personnes, de ce qu’on peut faire ou pas et des choix qui sont faits.

M. T. : Je trouve ça dommage parce que ça permet à des élèves moins scolaires d’avoir une autre vision de l’école et de travailler différemment.

J. A. : C’est grave !

 

Zay vu, Zay lu ! Tous les infos du collège Jean Zay - Montluçon

bottom of page