Prix des Incorruptibles | zay-vu-zay-lu

Il était une fois… le prix des Incorruptibles !

Le prix des Incorruptibles fête ses 30 ans cette année. À Jean Zay, depuis plusieurs années, les 5e, 4e et 3e peuvent participer à ce prix littéraire. Mme Esselin-Verdier l’a proposé une nouvelle fois aux élèves du collège.

Le prix des Incorruptibles est un prix national pour lequel il faut lire une sélection de livres puis voter pour notre préféré. Quatre fois dans l’année, nous nous réunissons pour discuter des livres que l’on a lus. Chacun essaie de résumer le livre qu’il a lu en évitant de raconter la fin pour garder du suspense. Pour l’occasion Mme Esselin-Verdier prépare un goûter et nous passons les uns après les autres pour prendre une part de gâteau (fait maison) et un verre de Coca-Cola ou d’Oasis.

Chaque collège et chaque lycée vote pour son livre préféré. Le livre préféré de tous les élèves sera annoncé en juin 2019.

Maintenant je vais vous présenter les livres qui font partie de la sélection de cette année :

Sélection 5e/4e :

Attends qu'Helen vienne : Une famille recomposée s’installe dans une église désaffectée. Heather disparaît à des heures où elle dit parler avec une certaine Helen. Molly, 12 ans, essaie d’enquêter pour savoir si elle dit la vérité.

Le Petit Prince de Calais : Johan, 15 ans, vit en Érythrée avec ses parents, sa petite sœur et sa grand-mère. Il connaît tous les bruits des poissons et sait les imiter. Un jour, le directeur de son école lui annonce qu’il doit rejoindre l’armée. Sa famille lui demande de fuir en Angleterre mais, une fois en France, il reste bloqué à Calais…

Nos cœurs tordus : Vladimir est nouveau dans un collège où une classe d’ULIS vient d’être créée (ce qui permet à des handicapés de pouvoir aller au collège). Il a les genoux qui se cognent et les mouvements désordonnés. Il tombe amoureux de Lou mais Lou sort déjà avec Morgan…

Offense dans la cité : La bande de Momo oblige tous les gens du quartier à baisser les yeux à leur passage mais, un jour, une vieille personne ne baisse pas les yeux quand ils arrivent. Ils le surnomment Yoda car il n’a pas peur d’eux et décident de lui donner une bonne leçon. Mais Yoda n’est pas celui qu’ils pensent…

Bye bye Bollywood : Nina est contente de partir en vacances en Inde avec sa mère et sa sœur. Elle pense partir pour Bollywood mais, au lieu de ça, elles partent pour un lieu de méditation. Une fois là-bas, Nina rencontre la seule autre personne de son âge, Jésus.

Sélection 3e/Lycée :

Celle qui voulait conduire le tram : En 1916, les femmes sont engagées pour remplacer les hommes. Agnès est embauchée comme conductrice de tramway. Lorsque son mari, Célestin, rentre de la guerre, il remarque que les femmes gagnent plus que lui. Lorsqu’elle est renvoyée, elle décide de rejoindre le mouvement des suffragettes.

Inséparables : Grace et Tippi sont deux sœurs siamoises qui arrivent au lycée pour la première fois. Comme toujours, elles se soutiennent contre la peur, l’intolérance et la pitié mais quand Grace tombe amoureuse, leur monde vacille.

Lucky losers : Sean, à 17 ans, part de Londres et emménage à Douarnenez où il doit s’habituer à vivre sachant que la séparation entre les « riches » et les « pauvres » est fragile. Mais un jour, le lycée de Balzac prend feu, les fils et filles de patrons sont obligés de finir l’année avec les élèves de Saint-Hilaire, fils et filles d’ouvriers. La situation va rapidement dégénérer…

Need : Les adolescents du lycée de Nottawa se réunissent sur NEED, un nouveau réseau social, qui promet de répondre à leurs besoins, quels que soient ces besoins, tout en étant anonyme. Mais on n’a rien sans rien ! Au départ, la contrepartie semblait petite mais il y aura bientôt des morts dans cette petite ville…

Les optimistes meurent en premier : Depuis la tragédie qui a détruit sa famille, Pétula de Wilde, 16 ans, a développé de nombreuses phobies. Coincée entre ses parents accablés de chagrin et son ex-meilleur ami qui ne veut plus lui parler, elle pense qu’une grande prudence et une hygiène extrême lui permettront de survivre à la moindre catastrophe.

Baptiste GUILLAUMÉ